Quoi de neuf sur la banquise ?!
- - « Et les autochtones alors ? On en fait quoi ? », « On nous oublie ? » dit le skua, « pas un mot depuis notre arrivée triomphale !!! »
- Oulala ! C’est qu’il n’y a pas que Tidre qui est susceptible… mais je vais rattraper ma terrible erreur…
Dumbo a disparu… Non ! Pas de panique ! Dumbo nage, Dumbo peut suivre sa mère, mais du coup, moi, j’ai du mal à le retrouver.
Par contre, à l’inverse des phoques, on ne peut plus manquer les Adélies. Même la nuit, le concert continue. D’ailleurs, là aussi, j’ai un peu perdu la trace de Maurice. Il a tellement de voisins que je ne sais plus EXACTEMENT qui est qui. Vous êtes déçus ? Ah, les ornithos, ce n’est plus ce que c’était !
Bon, une bonne nouvelle cette fois, Isabelle est revenue. Comment ? Je ne vous en avais pas parlé ? La belle blonde qui fait fondre tous les… adéliens ! Isabelle, le manchot avec un défaut de pigmentation qui fait que son dos n’est pas noir, mais blond !
La belle Isabelle
Ah, oui ! Grisou aussi est revenu. Le beau Grisou… tombeur des adéliennes ! Lui aussi, toujours fidèle au poste, avec son nid ornementé d’un seul et unique caillou (ce n’est pas un matérialiste Grisou).
Le séduisant Grisou
Enfin bref, les Adélies fricotent…
Côté skua, c’est un peu pareil. Les couples se retrouvent petit à petit.
Un couple de Skuas se dispute la nourriture
Et puis, le petit dernier de la famille est arrivé aussi. Après le Damier du Cap et le Pétrel des neiges, voilà que l’Océanite de Wilson a fait son apparition. Depuis quelques jours, la famille est au grand complet sur l’île des Pétrels.
Il n’y a que les empereurs qui font la gueule parce qu’ils n’ont plus l’exclusivité de la banquise. Du coup, ces boudeurs ont pris la poudre d’escampette et sont partis se réfugier derrière les îles. Sans rancune Manchot, vous êtes toujours l’Empereur des hôtes du glacier !
Bon, je me suis rattrapée ? Je vous ai tout résumé ?
Ah, non encore une chose ! NOTRE BANQUISE S’EST FAIT LA MALLE !
Mais il en reste encore un peu
Et on en profite.
Ah misère !
A bientôt sous l’eau,
Marie